9-11 Sep 2015 Paris (France)
Description de l'atelier / Panel description
Anna Katharina Stahl  1@  , Vincent Rollet  2, 3@  , Kae Amo  4@  , Yumiko Yamamoto  5@  , Hyo-Sook Kim  6@  
1 : Centre de recherche du Collège d'Europe  -  Website
Dijver 11 BE-8000 Brugge Belgium -  Belgique
2 : French Centre for Research on Contemporary China / Centre d'etudes francais sur la Chine contemporaine  (CEFC)  -  Website
3 : Wenzao Ursuline University  -  Website
4 : Institut des mondes africains  (IMAF)  -  Website
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS)
2ème étage 96 bd Raspail 75006 PARIS -  France
5 : Centre d'études et de recherches internationales  (CERI)  -  Website
CNRS : UMR7050, Sciences Po
56 rue Jacob 75006 PARIS -  France
6 : Kansai Gaidai University

(FR)

L'aide au développement est un des instruments de la politique étrangère, apparue après la deuxième guerre mondiale dans le but d'aider à la reconstruction économique des pays vaincus. Une activité couteuse, elle était traditionnellement exercée par un nombre restreint des pays dotés de capacités financières suffisantes et capables de faire accepter à leur opinion publique qu'une partie des ressources nationales soient distribuées à d'autres pays. L'aide au développement représente également pour les pays donateurs un des rares outils leur permettant de maintenir une forme d'interventionnisme accepté par la communauté internationale. Il faut aussi prendre en compte de l'existence de motivations multiples, cachées derrières cette pratique : géopolitique, diplomatique, économique, commerciale et idéologique. Cependant, le fait que l'aide soit l'exclusivité des pays industriels est devenu un mythe. La pratique des donateurs autres que les membres du Comité d'aide au développement (CAD) ont été révélée par les rapports britanniques de 2005 [1].

En quoi consiste l'aide au développement à destination des pays en voie de développement des pays asiatiques ? Ce panel propose de l'examiner en prenant l'exemple de la Chine, du Japon, de l'Inde, de la Corée du Sud et de Taiwan. Le panel présente cinq papiers sur deux parties : En partie I, Hyo-Sook KIM examine d'abord l'aide au développement de la Corée du Sud en comparaison avec celle du Japon. Ensuite, Pooja JAIN-GREGOIRE discute de l'aide indienne au Sénégal. Enfin, Yumiko YAMAMOTO offre une comparaison de l'aide japonaise et indienne en Afrique de l'Ouest. En partie II, Anna STAHL examine l'aide au développement de la Chine en Afrique et cette présentation sera suivie par l'analyse de Vincent ROLLET sur l'aide au développement de Taiwan. La combinaison de ces cinq papiers invite une discussion sur la comparaison des cinq façons de faire une aide au développement et l'impacte de la présence accrue des donateurs asiatiques dans le monde de l'aide internationale.
[1]Cotterrell., “Diversity in donorship : Aid donorship in Asia”; Price, “India's Official Humanitarian Aid Programme”.

(ENG)

Development Aid is one of the instruments of foreign policy appeared after the WWII with the aim of helping economic reconstruction of the defeated countries. Due to its nature of expensive activity, Development Aid was traditionally carried out by a restricted number of countries, equipped with sufficient financial capacities and able to make accepting their public opinion that a part of the national resources is distributed to other countries. Development aid also represents for donor countries one of the rare tools, enabling to maintain an interventionism accepted by the international community. It is necessary to take into account of the existence of multiple motivations, hidden behind this practice: geopolitical, diplomatic, economic, commercial and ideological. However, the fact that Development aid is the exclusiveness of the industrialized countries became a myth. The practice of donors other than the members of Development Assistance Committee (DAC) was revealed by the British reports of 2005.

What does Development Aid of Asian countries consist of ? This panel proposes to examine it, taking the case of China, Japan, India, South Korea and Taiwan. The panel presents five papers over two sections: At Section one, Hyo-Sook KIM analyses Development aid of South Korea in comparison with that of Japan. Then, Pooja JAIN-GREGOIRE discusses on Indian Aid to Senegal. Lastly, Yumiko YAMAMOTO offers a comparison of Japanese and Indian Development Aid to West Africa. At Section two, Anna STAHL examines Chinese Development aid in Africa and this presentation is followed by the analysis of Vincent ROLLET on Development Aid of Taiwan. The combination of these five papers invites a discussion on the five ways of doing Development aid by Asian countries in comparative perspective and the impact of the increasing presence of Asian donors in the world of International aid.



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