Scion de la lignée Mikohidari fondé par son pére Shunzei, le courtisan et poéte Fujiwara no Teika (1162-1241) était un des compilateurs du Shin Kokinshū (ca. 1210), la huitième anthologie impériale de la poésie japonaise (waka), et compilée seul la neuviéme. Son oeuvres qui existe encore contiennent quelque 4.500 poémes japonais, un histoire fictif que se déroule dans la Chine des Tang, des traités de poésie, et un journal personnel, le Meigetsuki, qu'il tenait pendant plus de cinquante ans. Le rôle de la poésie et la poétique du Teika dans la dramaturgie et la théorie du nō a été bien exploré. Zeami et Zenchiku utilisait dans leurs drames des poémes célèbres qui ont été associés à Teika, et incorporait dans leurs théories sur le nō des traités apocryphes que avait été attribuée à Teika. Il semble que Zenchiku (né 1405) le considéraient Teika comme une idole, et il est allé jusqu'á ecrire un drame obsédant et fascinant, alors intitulé Teika, qui s'inspirait des légendes d'une liaison transgressif entre le poéte et son contemporaine le princesse Shokushi. Dans cette conférence nous allons discuter des drames du nō, la plupart écrites à l'époque Edo, dans lequel Teika apparaît ou qu'il est représenté. Les multiples versions du Teika qui apparaissant suggèrent une attitude équivoque des sentiments partagés qui changé dans le temps.
Scion of the Mikohidari lineage founded by his father Shunzei, the courtier and poet Fujiwara no Teika (1162-1241) served as co-compiler of Shin Kokinshū (ca. 1210), the eight imperial anthology of Japanese poetry (waka) , and as solo compiler of the ninth. His extant works include about 4,500 waka poems, a fictional narrative set in Tang China, treatises on poetry, and a diary, Meigetsuki, which he kept for over fifty years. The role of Teika's poetry and poetics in nō dramaturgy and theory has been well explored. Zeami and Zenchiku used famous poems associated with Teika in their plays, and incorporated apocryphal treatises ascribed to Teika into their theories on nō. Zenchiku (b. 1405) seems to have idolized Teika, going so far as to write a haunting, fascinating play, now called Teika, based on legends of a transgressive affair between the poet and his contemporary Princess Shokushi. In this paper I will discuss a number of nō plays in which Teika appears or is otherwise depicted, most of which were composed in the Edo period. The multiple versions of Teika that emerge suggest a conflicted, ambiguous attitude toward the poet that changed over time.