เสื่อผืนหมอนใบ (sueaphuen monbai), littéralement une natte et un oreiller, 白手起 家 báishǒuqǐjiā (s'élever les mains nues), to start from scratch, from rags to riches, et, en français, passer de la misère à la richesse ou faire fortune à partir de rien. Même si le thème du self-made man est présent dans toutes les cultures, il caractérise tout spécialement l'ascension spectaculaire de Chinois d'Outre-mer. « Pourquoi les Chinois sont-ils riches ? Pourquoi les Thaïs sont-ils pauvres ? » se demandent des internautes après une visite à un musée du quartier chinois de Bangkok. En veillant à éviter tout stéréotype et idée reçue, et à partir de cas précis, cette communication montre que la réussite individuelle du Chinois arrivé sans un sou en Thaïlande relève plutôt de l'exception, même si les mérites de l'immigrant ne doivent jamais être sousestimés. Et même sur plusieurs générations, les qualités présentées comme spécifiques à la population chinoise des pays d'Asie du Sud-Est ne suffisent jamais à expliquer ces cas de réussite exceptionnelle.
เสื่อผืนหมอนใบ (sueaphuen monbai), or literally “mat and pillow” , 白手起家 báishǒuqǐjiā (to start from scratch) or “from rags to riches” supposedly describes Chinese people arriving in a country with almost nothing and, for one or two decades, striving to amass considerable fortune and, at the end, being a very rich man. Although the theme of the self-made man (or woman) is well-known in social sciences and can be found in a lot of societies all around the world, it distinguishes more specifically the rise of many overseas Chinese in Southeast Asia. “Why are Chinese so rich and Thais so poor ?”: ask Internet users after a visit at a museum in Bangkok Chinatown. While trying to discard stereotypes and preconceived ideas, this presentation points out that the extreme success of Chinese migrants arriving extremely poor in Thailand is more often the exception than the general case, even if individual qualities and capacities to overcome difficulties should not be neglected. Usually, even throughout several generations, abilities frequently attributed to the Chinese population in Southeast Asia are never sufficient to explain cases of exceptional achievements.