Les Smart Communities (スマートコミュニティ) s'apparentent à des versions japonaises de la « smart city ». La définition qu'en donne le New Energy Promotion Council (一般社団法人新エネルギー導入促進協議会), qui les qualifie d'ailleurs de « smart cities / smart communities » (スマートシティ/スマートコミュニティ), est très largement similaire à celle proposée dans la présentation du panel. De plus, le METI (2010) exigeait dans son appel à projets plusieurs critères, dont la « participation des habitants » et « l'innovation des modes de vie ».
Dans les « smart cities », les habitants sont ainsi, au Japon comme ailleurs, censés participer à la gouvernance, jouir d'une qualité de vie accrue, tout en adoptant un nouveau mode de vie à la fois plus « smart » et plus durable. Cependant, cette dimension aurait été encore négligée par la recherche. Au-delà des discours et des programmes officiels, la communication se propose de faire état des rôles assignés aux habitants et de leurs pratiques réelles, à partir des cas de Kashiwa-no-ha et de plusieurs Smart Communities.
English version
Smart Communities (スマートコミュニティ) can be considered as Japanese versions of smart cities. The definition proposed by the New Energy Promotion Council (一般社団法人新エネルギー導入促進協議会), which qualifies them as both “smart cities” and “smart communities”, (スマートシティ/スマートコミュニティ), is largely similar to the one proposed in the panel presentation.
In addition, METI (2010) required in its call for projects a number of criteria among which the “participation of households” and “lifestyle innovation”. In Japan as well as elsewhere, when living in smart cities, people are supposed to take part in the city governance, to benefit from an increased quality of life, while adopting a new “smart” and “sustainable” way of life. However, these expectations would have been largely neglected by research so far. Thus, beyond official speeches and programs, I propose to critically analyse both the role(s) assigned to people and their actual practices, in Japanese Smart Communities as well as in Kashiwa-no-ha Smart City.