L'Indonésie se profile comme un nouveau carrefour du tourisme sur l'échiquier mondial. Elle génère en effet des flux internationaux et domestiques très importants, qui interpellent sur le partage des lieux, mais aussi des pratiques touristiques. Pourtant l'analyse précise de l'offre des tours opérateurs internationaux atteste de notables divergences entre pays, et notamment entre France, Chine, Etats-Unis et Australie. De même, les destinations domestiques ne sont qu'en partie communes avec celles du tourisme international. Lorsque les destinations sont partagées, comme Bali, on observe à échelle plus fine, des territorialisations mais aussi des pratiques différenciées, en fonction des origines géographiques des vacanciers, qui témoignent notamment de relations à la plage (dénudement et héliotropisme versus ombrage et « western-tropism »), mais aussi au patrimoine bâti distingues (sanctuarisation versus intégration).
Indonesia is outlined as a new crossroads of the tourism on the world chessboard. It indeed generates very important international and domestic streams, which call on the sharing of places, but also tourist practices. Nevertheless the precise analysis of the offer of tours international operators gives evidence of notables of differences between country, in particular between France, China, the United States and Australia. Also, the domestic destinations are only partially common with those of the international tourism. When the destinations are shared, as Bali, we observe in finer scale, “territorialisations” but also differentiated practices, according to the geographic previous history of the holiday-makers, which notably testify of relations in the beach (partial nudity and heliotropism versus shadow and « western - tropism »), but also in the built patrimony distinguish (“sanctuarisation” versus “integration”).
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