(Communication co-rédigée avec L. BARROSO, campus Europe-Asie). L'improbable coopération ou simple coordination entre deux organismes perçus essentiellement comme rivaux peut surprendre. L'OTAN et l'OCS « ensemble », ce serait en effet un pas de plus et plus grand encore que, en 2007, le scenario de l'OCS et de l'OTSC mêlant leurs secrétariats à des fins de plus d'efficacité. Pourtant, désormais, l'intérêt supérieur commun - ne pas avoir une instabilité ingérable à nouveau en Afghanistan - suggère d'innover aussi dans les formats de la coopération sécuritaire. Les éléments nouveaux sont connus : maintien probable de troupes non-combattantes, présence chinoise aux portes du corridor de Wakhan. Ce qui l'est moins est la manière d'interagir avec les Afghans eux-mêmes, de relier la légitime souveraineté d'un régime intérieur à la « continuation » de la construction de la région par « d'autres moyens » que la gestion militaire.
(Co-written with L. Barroso, Europe-Asia campus). The unlikely cooperation or even simple coordination between two organizations perceived primarily as rivals may surprise. NATO and the SCO "together", this would indeed be a step further and even greater than, in 2007, the scenario of the SCO and the CSTO mingling their secretariats for the purpose of more efficiency. Yet, the common best interests now - not having an unmanageable instability again in Afghanistan - suggests to innovate also in the formats of security cooperation. The new elements are known: probable continuation of non-combat troops, Chinese presence at the gates of the Wakhan corridor. What is less clear is how to interact with the Afghans themselves, to link the legitimate sovereignty of an internal system to the "continuation" of the construction of the area by "other means" than military management