9-11 Sep 2015 Paris (France)
Description de l'atelier / Panel description
Christine Levy  1@  , Nozomi Takahashi  2@  , Hiroko Oshima  3@  , Tomoko Higashi, Aurélien Sabatier  4@  
1 : Université Bordeaux Montaigne  (UBM)
MNESER
Domaine universitaire PESSAC 33600 -  France
2 : Université Bordeaux Montaigne  (UBM)
MENESER
domaine universitaire PESSAC 33600 -  France
3 : UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT  (Université Paris Diderot - Paris 7)
MENESER
16, rue Marguerite Duras 75013 PARIS -  France
4 : Institut d'Etudes Transtextuelles et Transculturelles  (IETT)  -  Website
Université Jean Moulin - Lyon III : EA4186
7 rue Chevreul 69007 LYON -  France

Le droit des femmes, l'égalité de la filiation, l'argument nataliste... Autant d'aspects qui pèsent en faveur de la reconnaissance de la diversification de la structure familiale depuis deux décennies. Or, plus que l'évolution du modèle familial, nous nous intéresserons au processus de construction de ce(s) modèle(s), entièrement soumis à un
mécanisme d'intégration et d'exclusion, où le choix de conformité se fait dans différents milieux, à différents niveaux, mais principalement autour de la question féminine. En remontant jusqu'à l'ère Meiji, nous approfondirons en particulier le milieu du travail, riche de confrontations et de débats ; le milieu culturel et médiatique, générant des modèles qui seront discutés et pour certains rejetés ; le milieu médical, lui, d'une façon tout à fait pragmatique, qui forme des normes familiales ; et enfin les milieux politique et juridique, dotés d'une fonction normative par excellence. Nous tenterons également de mettre en lumière la réception de ces formes familiales à travers le témoignage des mères célibataires, et nous suivrons le rôle de la misogynie qui par ses mécanismes d'exclusion des centres décisionnels au sein des institutions ou des structures socio-économiques, au nom de la nature ou de la « non conformité » de la femme, reste un frein à une évolution réelle dans le sens d'une égalité croissante. L'interaction entre les deux phases, formative et réceptive, reflète la complexité du processus de normalisation de la diversité familiale."

 

Women's rights, equality of siblings, the pro-birth theory...All these are aspects which weigh in favour of recognising the diversification of the family structure over the last twenty or so years. In fact, more importantly than the actual evolution of the family model, we will focus on the construction process of these models which are entirely subject to an integration or exclusion mechanism, in which the choice of conforming is carried out in different places, on different levels, but mainly around the question of women. Going back to the Meiji era, we will investigate the work-place, which has brought up many clashes and debates; the cultural and celebrity environment, which has produced models that will be discussed and, for some, rejected; the medical field, which quite pragmatically shapes family norms; and finally the political and legal fields, which, by definition, bear normative functions. We will also attempt to bring to light what the reactions have been to these family forms through the testimonies of single mothers and we will follow up the role of misogyny which limits any real evolution towards any increase in equality, because of the way it excludes women from the places where decisions are made – be it in institutions or socio-economic spheres – with the excuse that women simply by their intrinsic nature are incapable of making these decisions. The interaction between these two phases – the formative phase and the receptive phase – highlights the complexity of the process of normalising the diversity in families.

 



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