Les médias chinois relèvent régulièrement au sein des grandes villes chinoises une augmentation sensible du nombre de jeunes filles, nommées shengnü, littéralement « fille restante », disponibles pour un futur mariage. Il est plus rare de souligner que cela s'accompagne d'un nombre équivalent d'hommes. Comment expliquer qu'aujourd'hui les célibataires chinois arrivent difficilement à définir des conditions engageantes à une vie de couple ? Les jeunes hommes se plaignent fréquemment de la lourdeur des attentes des jeunes filles. Les assurances matérielles en vues des mariages apparaissent incontournables, mais elles ne semblent pas pour autant former l'essentiel des attentes des jeunes filles. Il se pourrait qu'une expression romantique d'un amour entre conjoints soit devenue un prérequis, entrainant la nécessité pour les célibataires chinois de « faire la cour » aux jeunes filles citadines avant d'atteindre l'officialisation d'une relation.
Currently it is common to find in the Chinese media some article about the fact that in the cities it is possible to observe a significant increase in the number of young women Shengnü (leftover girl) available for a future marriage. More rarely are media reports emphasizing that this is accompanied by an equal number of men. How can we explain that today Chinese singles are finding it more difficult to define binding conditions in a couple's life? For example, young men complain about the heaviness of the expectations of potential mates. And although the material requirements appear unavoidable, they do not seem to even form the bulk of the expectations of marriage-age women. Even expression of romantic love may have become a prerequisite, causing the necessity for single Chinese men to “faire la cour” to these urban women before the couple can reach the formalization of a relationship heading toward marriage.